- entrecôte
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• 1746 n. m.; de entre- et côte♦ Morceau de viande de bœuf coupée entre les côtes. Une entrecôte persillée. Entrecôte marchand de vin, à la bordelaise (vin rouge, échalotes). Entrecôte Bercy (vin blanc, échalotes).entrecôten. f. Morceau de viande de boeuf coupé dans le train de côtes après désossage.⇒ENTRECÔTE, subst. fém.Tranche de viande de bœuf coupée dans la région des côtes. Une entrecôte braisée, grillée (Ac. 1932).Rem. C'est seulement en son éd. de 1932 que l'Ac. met le mot au fém. On le trouve encore au masc. chez GONCOURT, Journal, 1859, p. 584; AUDOT, Cuisin. campagne et ville, 1896, p. 190; cf. aussi un ex. de Green ds ROB.Prononc. et Orth. :[
]. Ds Ac. 1798-1932. Cf. entre-. Étymol. et Hist. 1746 (MENON, La Cuisinière bourgeoise, p. 28). Composé de entre et de côte. Fréq. abs. littér. :16. Bbg. LABORIAT (J.). Le Sexe des anges. Déf. Lang. fr. 1974, n° 74, p. 15; Vocab. hermaphrodite. Vie Lang. 1972, p. 80. — SLACK (A.). Le Coin du pédagogue. Fr. R. 1973, t. 46, p. 586.
entrecôte [ɑ̃tʀəkot] n. f.ÉTYM. 1746; de entre-, et côte.❖1 Morceau de viande de bœuf coupée entre les côtes. || Entrecôte grillée et persillée. || Entrecôte braisée. || Une entrecôte pour deux. || Préférer l'entrecôte à la bavette. || Servir une entrecôte avec des frites. — REM. Entrecôte fut masculin jusqu'au début du XXe s. L'Académie (8e éd., 1932) a sanctionné l'usage moderne, en adoptant le féminin.1 Tiens, disait-il au patron, voilà une entrecôte persillée, tu te mettras ça sous la dent et tu m'en diras deux mots.P. Mac Orlan, Quai des brumes, p. 106.2 Lorsqu'on lui présenta le plat de viande, il piqua sa fourchette dans un (sic) entrecôte avec une férocité dont on profita pour sourire (…)J. Green, Léviathan, p. 89.2 Fam. Côte (humaine).3 (…) il se couchait sur le ventre, au fond de la tranchée, et tu pouvais toujours lui masser les entrecôtes à coups de talon (…) lui faire des piqûres fortifiantes avec ta baïonnette dans le gras des fesses (…) Il bougeait pas, le frère !Roger Vercel, Capitaine Conan, p. 169.
Encyclopédie Universelle. 2012.